Le Rossignol et l’Empereur de Chine 2008

  • Année 2008
  • Public à partir de 6 ans
  • Production Théâtre Avant-Quart
  • Partenaires Communauté de communes de la Région Lézignanaise, Corbières et Minervois , Conseil départemental de l’Aude
  • Rôle le Cuivreuse, manipulation des marionnettes types marottes du Grand Chambellan, de la Reine Mère et du Maître de Musique

Texte et mise en scène : Jean-Paul Cathala, librement inspiré du conte d’Andersen

Pendent cette création j’ai abordé la travail de la marionnette que je découvrais. Ce fut un coup de foudre. Le travail, accès sur l’esthétique de l’opéra chinois, m’a passionné.
La réécriture du conte insiste sur l’enfance de l’Empereur prisonnier de la cité interdite. Quant au rossignol, il représente l’indépendance. Il a une double signification : il est le signal de la fin du travail pour tous les ouvriers du Palais et il est l’enfance même de l’Empereur (son imagination tout au moins). En opposition, on voit en action une redoutable Reine mère, un Grand Chambellan cauteleux, un Maître de Musique vaniteux. Le deus ex machina, c’est une humble cuivreuse, un de ces personnages populaires qu’affectionnait Andersen. Cette cuivreuse va pousser l’Empereur à transgresser toutes les règles jusqu’à oser, un soir, sortir de la cité interdite pour enfin retrouver le rossignol de son enfance. Par intrigue de cour, on cherchera évidemment à abuser le monarque avec un rossignol mécanique offert par un autre monarque, mais l’Empereur frôlera la mort à force du regret de son enfance perdue. Bien sûr, tout finira mieux que bien.

Rossignol44 (2)

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